Vers de compost
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Saviez-vous qu’une simple poignée de vers peut révolutionner votre manière de recycler ? Grâce au lombricompostage, vos épluchures de légumes, marc de café et autres déchets organiques se transforment en un compost ultra-fertile, idéal pour vos plantes et potagers. Écologique, économique et facile à mettre en place, adopter des vers de compost, c’est faire un geste concret pour la planète tout en nourrissant votre jardin naturellement. Alors, prêts à accueillir ces petits alliés du sol ?
Description détaillée et avis ci-dessous.
🪱 Les espèces idéales : Eisenia fetida et Eisenia andrei
Les deux espèces les plus couramment utilisées et les plus performantes pour le lombricompostage sont Eisenia fetida et Eisenia andrei, aussi appelées « vers rouges de Californie ». Malgré ce nom trompeur, ils ne sont pas originaires de Californie, mais d’Eurasie. Ils doivent leur popularité aux nombreuses études menées en Californie, qui ont mis en lumière leurs qualités exceptionnelles.
Ces vers ont une taille adulte de 5 à 8 cm, une grande voracité, et une capacité de reproduction remarquable. En conditions optimales, leur population peut doubler tous les trois mois.
🔍 Des différences minimes mais notables
Eisenia andrei et Eisenia fetida sont souvent confondus, car ils sont très proches visuellement et fonctionnellement. Le fetida se distingue par une pigmentation plus marquée entre les anneaux, lui donnant un aspect tigré, tandis que l’andrei, plus uniforme, est souvent majoritaire dans les installations de compostage. Sur le plan de l’efficacité, aucune différence notable : les deux se valent en termes de reproduction, de transformation des déchets et de robustesse.
⚙️ Mode de vie et comportement
Ces vers vivent à la surface du sol, dans les 30 à 40 cm supérieurs, ce qui les rend parfaitement adaptés au lombricompostage. Contrairement aux vers de jardin classiques, ils ne creusent pas de galeries. Leur déplacement se fait en se faufilant à travers le substrat grâce à des muscles très développés, ce qui signifie qu’ils ne contribuent pas à l’aération du compost. Il est donc crucial de structurer correctement le substrat en mélangeant les matières sèches et humides.
🌡️ Conditions de vie optimales
Bien qu’ils puissent survivre dans une large plage de températures (3 à 40 °C), ils s’épanouissent entre 18 et 25 °C. Ils ont besoin d’un taux d’humidité compris entre 70 et 80 %, et leur environnement doit être sombre, car ils sont photophobes. Une mauvaise gestion de l’humidité peut ralentir leur activité ou provoquer des déséquilibres nuisibles (manque d’oxygène, fermentation, montée de température...).
Concernant le pH, ces vers tolèrent une large plage (4,5 à 9,5), avec une préférence pour les milieux légèrement acides. Leur organisme est capable de neutraliser les excès d’acidité grâce à leurs glandes calcifères. Cependant, un excès d’acide prolongé peut nuire à la population.
🧬 Une adaptabilité impressionnante
Ces vers font preuve d’une grande capacité d’adaptation. Dans notre centre expérimental, nous avons observé qu’en quelques générations, ils peuvent s’acclimater à des substrats complexes comme les copeaux de pin ou le fumier de poulet non composté. Ils sont aussi capables de s’autoréguler : en cas de manque de nourriture ou d’espace, leur reproduction ralentit naturellement.